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Actualité des marchés financiers

Daniel Trum
par: Daniel Trum3 min de lecture

Point de vue de Selma sur les évolutions récentes du marché

Principaux enseignements :

  • Une banque américaine dont les clients sont essentiellement des start-up a fait faillite vendredi. Conséquence : les marchés financiers s'inquiètent des répercussions possibles à plus large échelle.
  • L’impact direct sur les investissements de Selma dans les ETF (fonds indiciels cotés) américains est négligeable. L’impact direct dû à l’incertitude du marché est freiné grâce à l'approche de placement de Selma.

Que s’est-il passé ?

Le vendredi 10 mars, la Silicon Valley Bank (SVB) de San Francisco (États-Unis) a fait faillite. Sur la place financière depuis 39 ans, la banque était principalement active dans le financement des start-up aux États-Unis. Avant sa faillite, il s’agissait de la 16e banque du pays en termes d’actifs. En réaction, l’indice S&P 500 qui mesure la performance des plus grandes sociétés américaines, a chuté de 1,5 % vendredi. L’indice STOXX Europe 600 market a suivi avec un déclin d’environ 2 % lundi matin, à l'heure de l'écriture de ces lignes.

Les autorités américaines ont réagi prestement et garanti la sécurité de l’intégralité des dépôts des clients de la SVB. Malgré tout, les marchés continuent de s’inquiéter, probablement surtout de l’effet domino possible sur les autres banques. Ce parce qu’en réalité, le cours des actions de la SVB avait commencé à décliner il y a bien longtemps. Entre fin 2021 et le début de la semaine passée, il avait déjà perdu les deux tiers de sa valeur maximale sans pour autant créer de remous. 

Les investissements chez Selma sont-ils affectés, et si oui, de quelle manière ?

L’impact direct est minuscule. La SVB figurait parmi les établissements composant l’indice S&P 500. Par conséquent, en raison de la nature passive des investissements de Selma dans la totalité du marché, l’ETF de Selma pour le marché des actions de sociétés américaines comprenait également un investissement très peu important dans la SVB. Juste avant l’effondrement du cours de ses actions, la SVB ne comptait que pour 0,05 % de l’indice S&P 500. En d’autres termes, le poids de la SVB dans l’ETF américain représentait l’équivalent de ce que serait un seul grain de café dans un paquet d’Arabica de 250 g. ☕

N’oublie pas que ton portefeuille classique chez Selma contient aussi beaucoup d’autres ETF. Comme si dans ta cuisine tu avais aussi des paquets de café Robusta, Excelsa et Liberica, et même plusieurs types de chaque variété...

En même temps, Standard & Poors, le fournisseur de l’indice, a décidé de remplacer la SVB dans l’indice S&P 500, fort de 500 entreprises, d’ici le mercredi 15 mars 2023. Dans tous les cas, la part minuscule qu’occupait SVB dans l’indice total signifie que l’impact direct de la situation sur la performance de l’ETF est négligeable.

Que fait Selma à ce sujet ?

Les portefeuilles de Selma sont dotés de diverses caractéristiques permettant de minimiser l’impact direct et indirect (dû à l’incertitude du marché) de telles perturbations :

  • Selma répartit les investissements de ses placeholders de manière très large dans le monde entier (ce qu’on appelle « diversification »). Cela minimise radicalement l’impact direct que peut avoir la faillite d’une seule entreprise.
  • Les placeholders de Selma contiennent souvent des prêts à des entreprises et dans des pays du monde entier. Ces prêts ont pris une valeur considérable au cours des derniers jours.
  • Selma investit toujours également dans les métaux précieux (or et argent), ce qui ajoute encore de la stabilité à nos portefeuilles. À l’heure de l’écriture de ces lignes, les prix de l’or et de l’argent ont grimpé de 4,5 % et de 7,5 %, respectivement depuis jeudi.

Perspectives

Comme nous l’avons écrit dans nos nouvelles trimestrielles du marché la semaine dernière, les principales économies sont en plutôt bonne forme pour l’instant. Il n’y a eu aucun signe de récession jusqu’à présent. Il est néanmoins possible que les marchés continuent à craindre des conséquences potentielles pour le secteur bancaire mondial pendant un certain temps.

Comme toujours, il reste important d’investir de manière bien diversifiée et de rester concentré sur le long terme. Dans l’idéal, ton plan d’investissement vise au moins les 5 à 10 ans à venir. En prévoyant d’investir régulièrement, par exemple chaque mois, tu peux bénéficier de périodes de prix plus faibles pour les actions d’entreprises. 

À propos de l'auteur
Daniel Trum

Daniel Trum

Daniel est un économiste (MSc) et un analyste financier avec plus de 10 ans d'expérience dans le secteur bancaire suisse. Il dirige la gestion des investissements chez Selma et il est passionné par la recherche de meilleures façons d'investir pour tout le monde. Suivez-le sur LinkedIn pour obtenir des mises à jour régulières sur ce qu'il pense des marchés financiers.

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